Depuis le début de la pandémie, les impacts de COVID-19 ont été nombreux. Ils ont notamment réduit l’accès à des aliments nutritifs, perturbé gravement les chaînes d’approvisionnement alimentaire, accéléré le recul de la démocratie, creusé les inégalités économiques, accéléré l’aggravation de la crise mondiale de l’éducation et augmenté la pression sur les systèmes d’approvisionnement en eau. La pandémie de COVID-19 a eu des effets à court terme, et elle continuera à avoir des effets à long terme dans toute une série de secteurs dans le monde entier. Ces effets peuvent potentiellement contrecarrer les gains du développement, y compris ceux qui sont liés à l’égalité des genres, comme l’augmentation de la vulnérabilité des femmes à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, l’élargissement des écarts de pauvreté entre les genres, l’augmentation de l’incidence des violences basées sur le genre, l’exacerbation des charges du travail non rémunéré, l’augmentation de l’exposition et du risque de COVID-19 pour les travailleurs de première ligne, entravant l’accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive, et intensifiant les formes de violence et de discrimination. Le fait de ne pas prendre en compte les impacts potentiels liés au genre dans la réponse de l’USAID à la pandémie de COVID-19 diminuerait l’efficacité des mesures visant à contrôler la propagation de la maladie et à atténuer ses impacts, à l’instar des pandémies précédentes. L’identification des problèmes clés et la mise en oeuvre des recommandations d’une analyse sexospécifique de la pandémie de COVID-19 (ASPC) offre une opportunité importante pour l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) de s’attaquer à ces écarts entre les genres dans les activités, indépendamment de leur stade dans le cycle du programme, en répondant à la pandémie de COVID-19.